3 juillet 2012 | Communication, Conseils internet
Alors que je proposais une campagne de publicité Google à un client, celui-ci s’effrayait : “De la publicité sur Google ? Mais ça va chercher loin, ça, ce n’est pas à notre portée !”
Comme quoi, on n’explique jamais suffisamment, on n’est jamais assez pédagogue, surtout dans un monde qui évolue aussi rapidement.
Alors, répétons-le : contrairement à toutes les autres formes de publicité (presse, radio, TV, affichage…), la publicité sur Google, c’est à la portée de tous. Vraiment à la portée de tous, puisque c’est l’annonceur lui-même qui réalise ses annonces et fixe son budget au quotidien. Vous pouvez mettre en place vous-même, depuis votre ordinateur, une campagne de publicité Google sur une journée, pour un coût total de 30 centimes d’euros. Et elle vous rapportera à coup sûr une visite sur votre site.
Seul problème : la mise en place et la gestion des campagnes est un peu complexe. Au démarrage, mais aussi lorsque le moment est venu d’optimiser ses campagnes.
Un petit point pour expliquer comment ça marche.
> Vous êtes client de Google : vous gérez entièrement votre campagne et votre budget à partir d’une plate-forme internet.
> Vous rédigez une annonce très courte, vous choisissez des mots ou expressions-clefs qui correspondent à votre offre (exemple « boîte d’allumettes »)
> Lorsqu’un internaute cherchera sur Google « boîte d’allumettes », l’annonce sera affichée sur la page de résultats, en haut ou à droite. Cet affichage est gratuit ! Seul sera facturé le « clic » de l’internaute sur l’annonce, clic qui l’amènera sur votre site internet.
Les coûts ?
• Le prix est déterminé en fonction des mots clefs, par un système d’enchères. On « achète » un mot clé. « Pithécantrope » sera sans doute moins coûteux que « camping ».
• C’est le clic, et donc chaque visite d’un internaute sur votre site qui est facturé (de 0,1 à 5 € et plus, en fonction du mot-clef).
• Vous fixez un budget quotidien. Lorsqu’il est atteint, votre publicité n’est plus affichée.
Les options
• Il est possible de choisir la zone géographique où s’afficheront les publicités. Inutile d’afficher vos annonces en Alsace si vous ne travaillez qu’en Finistère Nord.
• Des statistiques très détaillées et des outils de suivi sont proposés par Google. Ces outils permettent une gestion très pragmatique, à l’inverse de la publicité classique (presse, radio, affichage…).
Une mise en route et surtout un suivi sérieux demandent du savoir faire et du temps. C’est pourquoi l’agence Expression propose différentes solutions pour créer et gérer en toute transparence les campagnes Google de ses clients. N’hésitez pas à nous contacter pour davantage d’informations : cette publicité actuelle et parfois très efficace est à votre portée !
18 juin 2012 | La vie d'Expression
Un client me demandait si nous faisions partie d’un groupement : « Expression-Bretagne ? Existe-t-il aussi Expression-Normandie, Expression-Alsace ? »
Eh bien non, Expression est une entreprise indépendante.
Pourquoi ce nom ? C’est une vieille histoire. Avant de créer cette agence il y a maintenant 24 ans ;=( je travaillais dans une imprimerie qui s’appelait Méridienne. La mode, à l’époque (je vous parle du siècle dernier…) était de dire « impressions » au lieu d’« imprimerie », ça faisait plus classe. Impressions Méridienne, donc, et c’était réellement une imprimerie très classe. Je cherchais un nom pour ma future agence de communication, et j’avais lancé, histoire de provoquer un peu, l’idée de l’appeler « Expression Méridienne ». Impressions & Expression, c’était assez significatif, pour deux entreprises qui allaient travailler ensemble.
Eh bien « Expression », qui ne me satisfaisait pas vraiment, ça a plu à tout le monde. J’ai écouté tout le monde, et puis voilà, ça s’appelle Expression.
Et Expression-Bretagne ?
Cela date de notre site internet, dont le premier embryon a dû être créé voici une quinzaine d’années.
expression.com, c’était déjà pris, bien sûr.
Et en matière de référencement, c’était important de citer le mot Bretagne. Alors voilà, ça a donné tout simplement expression-bretagne.com
Quant à l’expansion d’Expression (Expression-Normandie, Expression-Rhône Alpes, Expression-London, Expression-Malaysia…), on vous en donnera des nouvelles en temps utile.
29 mai 2012 | Communication
Les gourous de la Publicité aiment bien poser des mots (plutôt anglo-saxons, les mots, c’est mieux) sur des notions, pour en faire des concepts et mieux se les approprier.
C’est le cas des « earned media » (traduction littérale : « médias gagnés »), qui s’opposent aux « paid media », qui sont simplement la publicité payante, et qui se distingue des « owned media », les médias possédés par l’entreprise, comme leurs sites internet pour prendre un exemple concret.
Pour mieux comprendre : votre entreprise veut communiquer avec le public, avec ses consommateurs ?
Première idée : faire de la publicité, autrement dit acheter de l’espace publicitaire presse, TV, radio, affichage (paid media).
Deuxième idée, qui vient rapidement parce que la première est très coûteuse : utiliser ses vitrines ou ses emballages comme supports publicitaires, puis faire un site internet, où l’on aura toutes les possibilités de communication ; voilà bien des médias que l’entreprise « possède ».
Alors, les « earned media » ? Eh bien ce sont tout simplement les réseaux sociaux : blogs, Facebook, Twitter ou encore listes de diffusion. Si l’entreprise acquiert une large audience par son blog, un grand nombre de suiveurs sur sa page Facebook ou un grand nombre d’abonnés à sa Newsletter, cela devient un véritable média qui lui permet de communiquer largement à un prix imbattable.
Mais comment gagner son media ?
On n’y parvient pas d’un coup de baguette magique. Conquérir ainsi un public, c’est parfois possible, à trois conditions :
– Disposer d’un sujet intéressant, suffisamment motivant, support à conversations, à partage…
– Diffuser régulièrement du contenu, de véritables informations sur ce sujet.
– Être transparent, accepter l’échange, accepter de vraiment communiquer.
Il faut y ajouter une dernière variable : la durée. Il faut bien évidemment du temps et de la constance pour fidéliser le public de son blog ou de sa page Facebook.
9 mai 2012 | Conseils internet
Les QR codes stockent quelques informations textuelles et une instruction. Ainsi, un QR code peut ouvrir une adresse internet, enregistrer une carte de visite au format Vcard, déclencher l’appel d’un numéro de téléphone, pointer un lieu sur Googlemaps, etc. (voir notre article précédent « QR codes : flashez !« )
La mode est de « designer » les QR codes. C’est vrai qu’en soi, un QR code, ça n’est pas très joli.
Il se trouve que le QR-code répète plusieurs fois l’information. Ainsi, même abîmé (sur un emballage, par exemple), plié, scanné dans de mauvaises conditions de lumière, il a encore toutes les chances de délivrer ses informations.
On peut donc en profiter pour s’amuser à redessiner une partie de ses zones, et voilà un joli QR-code !

Trois variations sur un QR code qui mène à l'accueil du site de l'agence de communication "Expression"

Un QR code trop bien designé
À utiliser avec beaucoup de modération : ça marche peut-être lorsque c’est tout neuf sur l’iphone dernier cri avec une bonne appli.
Ça ne marchera pas forcément à l’arrivée, une fois imprimé sur votre emballage, après transport et manutention, dans de mauvaises conditions de lumière, avec un smartphone un peu poussif…
C’est le cas pour ce magnifique QR code d’un fabricant de peintures autralien, Resene (1) : ça jette, ça jette, à tel point que, même en plus grand format, mon iphone n’y entend plus rien, rien de plus que moi, d’ailleurs.

Joli QR code, mais quoi derrière ?
C’est justement un autre point important : si ça ne ressemble plus suffisamment à un QR code, le consommateur ne l’identifiera pas en tant que tel. Et s’il ne l’identifie pas, il ne le scanne pas…
Et s’il le scanne, encore faut-il que cela le mène à quelque chose d’intéressant. Ce QR code Mac Jacobs (1) est mignon comme tout, il fonctionne très bien, mais mène à un site un peu poussif : un menu peu explicite, trois clics pour lire une vidéo, 4 clics pour voir la première photo d’un catalogue… Bah, dans la mode, on peut tout se permettre !
La conclusion, je la laisse aux « philosophes du QR code », Mariben et Laurent (www.qrdresscode.com) : Les annonceurs utilisent encore beaucoup trop les QRcodes pour afficher leur proximité avec les nouvelles technologies au détriment du fond, du message, de l’expérience… c’est à dire du contenu qui se trouve derrière le code.
On en revient toujours là : le QR code, comme tout autre outil ou technologie, doit s’intégrer dans une stratégie de communication, au service d’un contenu…
(1) Ces deux QR codes ont été créés par des designers japonais : www.setjapan.com