5 mars 2013 | La vie d'Expression
Je me suis demandé où est-ce que je pourrais en parler ? Comment le dire au monde entier ?
Mais c’est bien sûr : sur le blog d’Expression.
Il me fallait un prétexte.
Prétexte trouvé. Ça, c’est ma spécialité : trouver des prétextes. “Tiens, et si on faisait un point du lundi”. “Ben non, on est mardi”. Malou, Laura et Julie ne veulent jamais faire de point du lundi parce que ça les coupe dans leur élan, soit-disant… Pierre attend toujours de voir si le café est prêt, ceci cela, s’il y a “quelque chose à manger avec”… J’ai lâché le morceau : “Aujourd’hui, c’est sushis”. Pas besoin de relancer mille fois. Tout le monde s’est levé.
Nous avons donc fait un point du lundi un mardi.
Client, ne vous inquiétez pas pour notre rentabilité. On parle aussi de vous aux points du lundi les mardis. C’est super les points du lundi, on transmet les informations, on échange entre membres complémentaires de l’équipe que nous formons… Bref, moi je trouve que nos points du lundi méritaient bien un article sur le blog…
Et hop, je peux parler de l’essentiel maintenant…
Je peux vous le dire : je sais faire sushis,makis et california depuis hier. Même que le prof a dit qu’ils étaient pas mal mes sushis. Oui, je sais j’en fais des tonnes avec mes sushis, mais c’est la classe quand même non?
Cécile Le Meur

Mes sushis ! Enfin plus exactement makis et california.
PS. Cet article de Cécile n’est pas tout à fait une digression. Expression exerce ses multiples talents dans la communication culinaire. Cécile a suivi ces cours de sushi à titre personnel, mais ce n’est donc pas sans rapport avec le boulot. Voilà, c’est ça, une agence qui se mouille. Et en plus, les makis étaient délicieux. Il se chuchote dans les coursives que les makis et sushis de Cécile pourraient remplacer les bonbecs pour la prochaine nouvelle année. Juste quelques aspects logistiques à régler…
Pierre Réguer
22 février 2013 | Communication
Deuxième idée (voir la première sur ce blog) qui m’interpelle dans cet article de Télérama, je cite :
Nous façonnons des outils, et ensuite ce sont eux qui nous façonnent. Ainsi, l’invention de la carte a jadis bouleversé notre perception de l’espace, qui s’étend désormais bien au-delà de ce que nous voyons. La création de l’horloge a chamboulé notre conception du temps, débité en tranches égales qui rythment nos journées. Et Internet ? Google cristallise à lui seul la menace d’un bouleversement profond de notre mémoire.
Google ? Eh oui, selon l’auteur, nous nous servons d’internet en général, et bien sûr de Google en particulier, pour déléguer une partie de notre mémoire. Plus besoin de retenir une information que l’on sait pouvoir retrouver en un clin d’œil ! L’avenir appartient désormais aux créatifs, davantage qu’aux érudits
, fait remarquer l’auteur, citant le neurobiologiste Étienne Koechlin*.
Curieusement, les commentaires à cet article, que l’on peut lire sur le blog de Télérama, sont globalement hostiles aux « technologies numériques » et aux « écrans ». Pour ma part, je trouve plutôt enthousiasmante cette évolution qui m’apporte sur un écran toutes les connaissances du monde, qui me donne une mémoire gigantesque, infinie. À moi d’apprendre à m’en servir.
Pierre Réguer
* Mais il ne précise pas la source… La citation est introuvable par ailleurs, sinon dans les publications qui ont elles-mêmes cité l’article de Télérama. Voilà l’inconvénient de cette mémoire virtuelle et publique : elle peut très vite être polluée par on ne sait qui, on ne sait quoi.
19 février 2013 | Communication, Rédiger pour communiquer
Le magazine Télérama de la semaine dernière a publié un article fort intéressant sur la mutation de nos cerveaux face à l’utilisation d’internet. Tout l’article est à lire (on le trouve en ligne sur le site de Télérama), mais j’en retire une première idée qui m’interpelle :
« Sur la Toile, le cheminement de la pensée n’est pas contrôlé par l’auteur, mais par le lecteur. »
Voilà une notion qui a toute son importance en communication. Nous la connaissons et pratiquons depuis longtemps : le lecteur d’un magazine, par exemple, a déjà tendance à ne pas suivre le cheminement de l’auteur. Il feuillette, papillonne, revient en arrière. Il commence la lecture d’un article, puis lit les inter-titres, regarde les photographies, lit leurs légendes, revient à l’article… Toute la science de la mise en page consiste à ramener le lecteur au contenu.
Sur internet, bien sûr, ce point de vue prend tout son sens, comme l’explique la suite de l’article de Télérama.
Quoiqu’il en soit, en communication, il ne faut jamais se mettre dans la position de l’auteur qui a un message construit à faire passer. Il faut se positionner en fournisseur de contenu, qui doit séduire, attirer, retenir à chaque instant ; en concurrence permanente avec d’autres sollicitations ; et qui doit être très clair, répéter, prévoir une lecture morcelée.
Exemple très concret de ce cheminement imprévisible : n’imaginez pas que l’internaute va arriver sur votre page d’accueil, puis suivre l’ordre des menus que vous lui proposez. En réalité, il arrive sur n’importe quelle page, mené là par une recherche ou par un lien (ce peut être la page Contact ou la page Mentions légales !). C’est comme si votre client arrivait chez vous par l’arrière-boutique, par la cave, par le grenier… Eh oui, sur internet, il faut faire de chaque pièce un lieu d’accueil clair, agréable, bien rangé, qui incite et donne envie d’aller plus loin.
Prochain article, toujours inspiré de Télérama : déléguons-nous notre mémoire à Google ?
Pierre Réguer
18 février 2013 | Non classé
Si vous avez Manqué Thalassa ce vendredi 15 février, voici le lien pour revoir l’émission. Jacques Moal y apparaît en premier, dans le premier reportage (Le temps d’une journée en hiver). Regardez la suite du reportage, ce sont quelques autres portraits tout aussi attachants.
http://pluzz.francetv.fr/videos/thalassa_,77100796.html

Jacques Moal sur Thalassa